Quantification du risque cyber : Découvrez 9 objectifs de la CRQ
La cybersécurité est devenue une priorité absolue pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, devant la multiplication et la complexification des cyberattaques. Cependant, se contenter de réagir aux menaces ne suffit plus. Pour véritablement se protéger, les entreprises doivent adopter une approche proactive et stratégique de la gestion des risques cyber. C’est dans ce contexte que la quantification du risque cyber (ou « CRQ » pour « Cyber Risk Quantification ») se positionne comme un outil indispensable.
La CRQ permet aux organisations d’évaluer avec précision leur exposition financière aux risques cyber, offrant ainsi une base solide pour prendre des décisions éclairées en matière de cybersécurité. Grâce à cette discipline, il devient possible d’améliorer la maturité défensive de l’entreprise par des investissements judicieux en sécurité, d’optimiser la souscription à des polices d’assurance cyber, et de mieux gérer les risques au niveau stratégique.
Ce processus de quantification ne se limite pas à une simple évaluation technique des vulnérabilités. Il intègre également une perspective business, alignant les objectifs de cybersécurité avec les priorités opérationnelles et stratégiques de l’entreprise. En fournissant une visibilité claire et chiffrée sur les risques, la CRQ aide les dirigeants à identifier les « nœuds » stratégiques et à concentrer leurs efforts là où ils auront le plus d’impact.
Dans cet article, nous vous proposons de découvrir neuf objectifs clés de la CRQ, illustrés par des exemples concrets issus de notre expérience avec divers clients. De l’évaluation initiale de l’exposition au risque à l’optimisation des investissements en passant par l’évaluation de l’efficacité des assurances cyber et la gestion des risques liés aux tiers, nous explorerons comment la quantification du risque cyber peut transformer la gestion des risques et renforcer la résilience de votre entreprise face aux menaces numériques. Comment la CRQ peut-elle devenir un levier stratégique pour votre entreprise ?
1 : Se donner une visibilité high level sur son exposition au risque
La quantification du risque cyber peut être utilisée pour comprendre rapidement l’exposition d’une organisation ou de l’un de ses sous-ensemble (business unit, géographie…) au risque cyber. Cela permet d’identifier les principaux « noeuds” stratégiques et concentrer ses efforts et ressources pour agir sur la réduction du risque.
Grâce à cette utilisation de la CRQ, deux choix s’offrent à vous pour poursuivre votre parcours de quantification : faire un premier pas vers le partage du risque, notamment en s’associant avec son assureur pour trouver la couverture la plus adaptée à son exposition et sa roadmap, ou donner de la visibilité sur le risque aux métiers pour les rattacher à la vision business de l’entreprise. Cet objectif n’est pas un pré-requis, mais c’est une bonne étape si l’on veut obtenir rapidement des métriques pour connaître son exposition au risque cyber.
2 : Réaliser une étude de risque pour identifier les axes prioritaires d’amélioration de la sécurité
Après avoir identifié les points stratégiques pour maîtriser son exposition au risque cyber, il convient d’établir une roadmap afin de fixer des mesures de sécurité adaptées à son entreprise. Pour cela, la quantification du risque cyber, telle que pratiquée grâce à la plateforme Citalid, peut s’avérer très utile et peut être utilisée de deux façons.
Premièrement, si une roadmap a déjà été précédemment établie, la CRQ permet de confirmer ou non la pertinence des choix mis en place pour l’année en cours.
Deuxièmement, si une roadmap n’a pas été mise en place, la CRQ est une aide précieuse dans sa conception car elle aide à prendre des décisions éclairées pour sa stratégie de cybersécurité pour les années à venir.
3 : Réaliser une étude de risque pour rendre mes investissements profitables (ROSI)
Les investissements en cybersécurité n’échappent pas à la question de la rentabilité, même s’ils diffèrent par leur nature des autres types d’investissements. C’est pour cela que la notion de ROSI (Return on Security Investment) a émergé. Tous les process de cybersécurité utilisent des ressources humaines et il convient de prouver l’efficacité d’un process chronophage, d’autant plus que beaucoup d’entreprises doivent faire face à une démarche de réduction des coûts dans le domaine de l’informatique et de la sécurité.
Comment faire pour prouver l’efficacité et la rentabilité d’un process de sécurité ? La CRQ peut être utilisée pour répondre à ce besoin. En mettant le maximum de données dans la plateforme Citalid, il est possible d’obtenir des indicateurs pour prouver l’efficacité de programmes de sécurité antérieurs.
4 : Réaliser une étude de risque pour évaluer l’efficacité de son assurance
De plus en plus d’entreprises souscrivent à une assurance cyber, mais très peu d’entre elles connaissent les effets du partage du risque. Comment savoir si notre couverture est réellement adaptée à notre exposition au risque cyber ?
La CRQ aide à prendre en compte le risque résiduel dans la prise de décision, en particulier dans la gestion de son appétence au risque cyber. Grâce à Citalid, il est possible de visualiser l’impact de sa police d’assurance.
Grâce à la maîtrise de ces informations, il est plus aisé d’intégrer l’assurance dans sa stratégie de cybersécurité.
5 : Réaliser une étude de risque pour négocier/optimiser votre police (optimiser les primes d’assurance, ajouter des options de transfert de risque)
Cet objectif, beaucoup plus orienté sur la prise de décision, s’adresse à la fois aux utilisateurs qui ont une assurance et à ceux qui n’en ont pas. Il permet de se préparer à la phase de négociation, dans le cadre d’un échange avec son assureur ou son courtier.
Les indicateurs actionnables délivrés par la quantification du risque cyber permettent à l’utilisateur de mieux connaître son exposition et donc d’être acteur dans le choix de la couverture assurantielle qui lui convient le mieux.
6 : Conduire une étude de risque orienté métier
La quantification du risque cyber utilise des scénarios de menaces personnalisés selon l’exposition de l’entreprise. Comment identifier les éléments impactant l’activité économique de l’organisation selon les situations exposées par chaque scénario ?
La plateforme Citalid apporte une réponse à cette question et mesure l’impact concret des cyberattaques sur l’activité. En fonction des données issues des expériences passées de l’entreprise (grève, problème technique, etc), il est possible d’estimer le coût de l’interruption de l’activité ou tout simplement les éléments qui peuvent perturber l’activité de l’entreprise, grâce à des indicateurs fiables et chiffrés.
Cette phase permet d’impliquer les équipes business comme partie prenante dans la gestion du risque de l’entreprise tout en sortant de l’écueil d’une analyse technique. Elle permet un rapprochement entre les métiers et les équipes décisionnaires concernant la gestion des risques au sein de l’organisation.
7 : Réaliser une étude de risque pour évaluer l’impact des parties prenantes
Les fournisseurs et les prestataires apportent leurs vulnérabilités aux entreprises avec lesquels ils travaillent. La quantification du risque cyber est une aide au Third Party Risk Management, car elle prend en compte la diversité des interconnexions de l’entreprise. Ainsi, il est possible de visualiser quel serait l’impact d’une attaque ciblant un tiers sur l’entreprise, et de prendre en compte cet informations dans les décisions du board.
8 : Aligner les risques cyber sur les autres pratiques en matière de risque
Utiliser la quantification du risque cyber ne revient pas à déconstruire tout ce qui a été bâti, mais plutôt à s’appuyer sur ce qui est déjà en place tout en apportant des éléments supplémentaires. La CRQ intervient donc dans le renforcement de la stratégie de cybersécurité tout en vous apportant de nouvelles informations sur l’exposition de votre entreprise afin de faire des choix éclairés.
9 : Évaluer le niveau de menace de votre environnement
La menace cyber n’est pas une menace comme les autres, car elle dépend à la fois de facteurs internes et externes à l’entreprise. En effet, s’il faut évidemment prendre en compte les vulnérabilités du système d’information de l’entreprise, d’autres facteurs internes sont à considérer avec attention : vulnérabilités sur le parc informatique, gestion des identités ou des accès ou encore le niveau de sensibilisation des collaborateurs aux mesures de cyberhygiène. En ce qui concernent les facteurs externes, on ne peut prétendre à une représentation fiable du risque sans examiner le contexte géopolitique dans lequel évolue l’entreprise selon son secteur d’activité et les tactiques des cyberattaquants pour cibler les acteurs économiques.
Citalid est la seule solution de quantification du risque cyber à prendre en compte à la fois les facteurs internes et externes de la menace cyber, grâce à l’expertise de son équipe spécialisée en cyber threat intelligence (CTI). En effet, plus de 700 acteurs de la cybercriminalité sont étudiés par les analystes et plus de 5000 événements ont été capitalisés sur la plateforme depuis 2013.
Ainsi, le niveau de menace de l’environnement de l’entreprise et son niveau de menace est pris en compte dans les recommandations mises en avant par Citalid, pour permettre aux dirigeants une prise de décision éclairée.
La quantification du risque cyber répond donc à plusieurs objectifs. Vous souhaitez en savoir plus ? Inscrivez-vous ici à notre prochaine session de Live Demo, où un expert vous montrera ce que la plateforme Citalid peut apporter à votre entreprise et répondre à toutes vos questions en 30 min.
Vous êtes convaincu(e) par la CRQ et vous souhaitez savoir comment tirer le meilleur de notre solution ? Nous vous invitons à (re)lire notre articlé dédié aux clés du succès de la quantification du risque cyber.